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Stephen Harper et les conservateurs s’essoufflent





Posted by: Thy Anne Chu Quang  Tags: conservateurs,Elections,essoufflement,Idle No More,protestations,Quebec,Stephen Harper  Posted date:  juillet 11, 2013  |  No comment


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Le parti conservateur a montré des premiers signes d’essoufflement pour cette session d’hiver-printemps 2013. Plusieurs scandales ont en effet éclaté et la réputation du Parti Conservateur du Canada a été mise à mal, alors que les deux groupes de l’opposition, le Nouveau Parti Démocratique (NPD) de Thomas Mulcair et le Parti Libéral du Canada (PLC) de Justin Trudeau ont mis sous pression un parti qui commence à s’effriter.

Les scandales du Sénat mal-aimé

Le premier fait révoltant du Sénat remonte à février, lors de l’arrestation du sénateur conservateur Patrick Brazeau, accusé d’agression sexuelle. Ce scandale met à mal la réputation du Sénat, de plus en plus décrié, notamment par le Nouveau Parti Démocratique (NPD). Ce dernier a déposé au Parlement début juin une motion pour couper les vivres au Sénat. 

Le mécontentement envers cette institution s’est accru lorsque a éclaté au grand jour l’affaire Duffy: le chef de cabinet de Stephen Harper aurait fait un don de 90 000$ au sénateur Mike Duffy afin qu’il rembourse ses dettes envers le Sénat lui-même. L’enquête de la Gendarmerie royale du Canada est toujours en cours pour ce dossier.

Un groupe conservateur désuni

Ces quelques faits parmi d’autres ont favorisé les désaccords au sein du caucus conservateur. Certains ne se reconnaissent pas dans la manière de fonctionner du gouvernement et, en essayant de se distancier, ils divisent leur propre parti.

Après le mécontentement affiché en mars de Mark Warawa, député de Colombie-Britannique, sur son manque de liberté, un autre député de l’arrière-garde conservatrice, Brent Rathgeber, a quitté le caucus deux mois plus tard en dénonçant « le manque d’engagement pour la transparence » du gouvernement.

Une forte impopularité croissante

La population a, elle aussi, commencé à exprimer son mécontentement. Les débuts de la 7ème année au pouvoir de Stephen Harper ont été marqués par une forte contestation des peuples autochtones partout au Canada, notamment Theresa Spence, cheffe de la réserve d’Attawapiskat, a jeûné pendant un mois pour pouvoir rencontrer Stephen Harper, avant de se résigner. Cette crise a débuté avec les discussions autour du projet de loi C-45 qui était vivement condamné par plusieurs communautés autochtones selon le mouvement Idle No More.

A la suite de la contestation des peuples autochtones, le ton s’est élevé au Québec lorsque la réforme de l’assurance-emploi du gouvernement fédéral a été mise en place – une réforme qui « saccagent » les conditions d’adaptabilité des chômeurs au marché du travail.

Le très controversé budget de mars 2013 qui affecte les fonds de travailleurs accompagné de coupes dans le crédit d’impôt a aussi été très mal accueilli au Québec.

Coup sur coup, ces deux mesures ont provoqué des manifestations importantes dans la province. Les quatre partis présents à l’Assemblée Nationale ont voté contre cette réforme à deux reprises.

Enfin, les chiffres ne sont pas plus optimistes. Selon le sondage Abacus Data – Agence QMI de juin, la population est en général insatisfaite du Premier ministre: seulement 30% d’entre eux sont satisfaits de lui, contre 40% pour le chef libéral et 34% pour celui des néo-démocrates.

Quel rôle a joué l’opposition dans le retrait des troupes conservatrices?

Depuis que Justin Trudeau est devenu chef du Parti Libéral du Canada, les sondages n’augurent rien de bon pour le parti au pouvoir. Selon le sondage Léger dans le Devoir en juin, le PLC serait en tête avec 37% des voix, suivi par les conservateurs à 29% et le NPD à 21%. La candidate libérale à l’élection partielle au Labrador en mai a été victorieuse contre le député sortant, Peter Penashue, qui avait démissionné de son poste pour des cas de fraude lors de la campagne de 2011.

Les contre-attaques des conservateurs diffusées de manière extensive, notamment contre Justin Trudeau avec les dépliants et publicités titrant « Justin Trudeau… il n’est pas à la hauteur », ne leur sont pas favorables, l’opposition leur remettant sur le dos toutes leurs erreurs qui ont été découvertes durant cette session. Le NPD et le PLC ont en effet utilisé leur temps de parole au Parlement pour accabler le gouvernement.

Alors que Parti Conservateur du Canada perd de sa popularité après plus de sept ans de gouvernance, l’opposition monte dans les sondages. Avec les différents scandales ayant affaibli ce parti et ébranlé sa structure jusqu’à la Chambre des Communes, le Premier ministre et son entourage veilleront à se ressaisir. Le financement de publicités visant à déstabiliser les opposants ne leur suffira pas pour remporter les élections de 2015.

- Hugo Guerche

 (Image à la une: Paternité par ItzaFineDay, Flickr, Creative Commons)




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